Les croyances limitantes sont des barrières mentales que nous avons créées et que d’autres nous ont aidés à bâtir au fil du temps. A force d’entendre qu’on y arrivera pas, qu’on est nul, qu’on ne sait pas faire telle ou telle chose, on perd confiance et estime de soi.
On finit par croire ces phrases et on les intègre à nous sans s’en rendre compte.
Hier une de mes coaché, petite fille de 10 ans, me disait désespérée qu’elle n’y arriverait pas, qu’elle est nulle en math, que c’est comme ça et que son cerveau n’arrivera jamais à comprendre la logique des maths….et pourtant elle a déjà eu 85% à ses examens du premier trimestre. Mais d’après elle, c’est un coup de chance…même confrontée à ses réussites, elle arrive à trouver inconsciemment des raisons de croire qu’elle est nulle en math. Voilà comment cette jeune fille, au fil du temps, à intégrer ses préjugés et a construit des barrières mentales qu’elle alimente de ses échecs et se complaint dans ses croyances.
Prendre conscience du fait que nous sommes nos propres limites est un immense pas. Progressivement, le coaching vous aide à déconstruire vos croyances et vous aide à les repérer de loin pour ne plus tomber dans ce cercle vicieux de dévaluation et de reprendre confiance en soi.
Comment s’en sortir?
Dans un premier temps, il faut apprendre à repérer sa ou ses croyances limitante(s). Pour ce faire, il faut lister ses croyances négatives (je suis nulle en math ou je ne suis pas douée en langues,…). Dans un second temps, il faut observer et lister les exemples où cette croyance est contredite. Exemple: je suis nulle en math mais j’ai 85% en Algèbre. Je suis nulle en langues mais j’ai fait un erasmus à Londres et je me débrouillais assez bien en Anglais,…
Ensuite, on doit remplacer cette croyance négative par une croyance positive.
Comment y arriver? C’est simple, il faut se créer des expériences positives, sortir du cercle des échecs et cumuler des réussites.
Pour y arriver, on doit se fixer des objectifs SMART (spécifiques, mesurables, ambitieux, réalistes et temporels). En d’autres mots, on fragmente les objectifs en plus petits objectifs plus facilement réalisables.
En plus, on peut utiliser la visualisation pour se conditionner à réussir. Comment? On va imaginer sa réussite, ressentir les émotions liées à cette réussite.
Imprégné de la réussite, on note les ressources et besoins pour arriver à cette réussite. Quels sont les éléments internes et externes dont on a besoin (par exemple: suivre un cours, demander l’aide d’un professionnel, acheter un matériel spécifique etc).
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